[Fort de la garde] - Arrivée au trot !

Fraztov ne répondit à aucune des provocations du griffon, il restait là sans bouger à le regarder dans le blanc des yeux. Bien décidé à montrer qu'il n'était pas du tout impressionné par l'attitude quasi-théatrale du diplomate Griffon.

"Je tiens à vous dire que bien que vous souteniez le contraire nous ne sommes pas sur la frontière et que cela ne constitue en rien une agression envers votre nation, conformément aux accords signés entre nos deux peuples il y a quelques siècles d'ici, mais je ne vous apprend rien n'est-ce pas ?"

Il remet le parchemin à l'un de ses officiers et lui donne l'ordre de l'envoyer immédiatement à la princesse.

"J'en déduis par votre aisance et votre vocabulaire bien que châtié par moments que vous êtes un diplomate. Je pense qu'il est dans l’intérêt de nos deux peuples que vous commenciez à vous comporter comme tel et que nous nous mettions autour d'une table pour discuter. Vous le savez comme moi, Equestria et son peuple ne sont nullement responsable des attaques de caravanes qui sévissent là-bas à la frontière. Et notre présence ici est dans le but de trouver et de punir les coupables !"

Le colonel argumentait en restant sur place, n'ayant pas bougé et restant admirablement stoïque. Il fit ensuite signe au pégase mauve ayant tant voyage de s'approcher.

"Je ne suis pas habitué aux uses et coutumes de votre peuple, c'est pour cela que je souhaiterais que ce poney fasse partie des négociations. Je ne souhaite rien laisser au hasard et ne faire aucun faux-pas. Maintenant pouvons-nous discuter entre êtres civilisés ?"

Voyant que sa parole de simple civil n'était pas prit en compte, ce qui était normal, Cloudy Time déclara dans le vide:

'' Ne faites pas de plan que vous ne pourrez pas suivre. Vous ne remarquez pas qu'ils sont en train de vous dominez ? C'est n'importe quoi...
Peu importe. Je n'ai plus rien à faire ici. Je vous laisse vous débrouiller avec votre saleté de bureaucratie...''

Cloudy vu le griffon crier sur un soldat pour qu'il transmette un message.

''Vous plaisantez ? J'en ai assez vu...''

Et il repartit à son poste à la bibliothèque de l'école.
HRP:

Spoiler:

C'est non pas sans un air relativement amusé bien qu'également admiratif que Fraztov vit le négociateur griffon s'envoler avec une grâce outrageusement ostentatoire. Il semblait vouer suffisement de respect envers ce dernier pour mener les pour-parler de façon constructive. Les deux poneys se dirigèrent calmement vers la table où le griffon avait pris place. Non pas sans avoir demandé à deux de ses soldats de garder l'entrée pour éviter toute intrusion intempestive lors des négociations.


"Tout d'abord je suis agréablement surpris d'avoir affaire à un diplomate aussi pugnace que vous. Cela manque de nos jours... Même chez nous j'ai envie de dire. Cependant, vous pouvez rassurer votre souverain. Nous n'avons nullement le projet de passer la frontierre de votre royaume, cependant si nous repèrons des activités suspectes en relation avec les troubles secouant la région de votre côté de la frontierre, nous vos en ferons part. Sans traverser la frontière, j'en conviens. Quant à la suspission de votre souverain, je ne suis guère surpris."

Fraztov se penche alors vers le diplomate et lui chuchotte.

"De vous à moi, je pense que tous les souverains, peu importe d'où ils viennent le sont un peu tous..." Il ajoute ensuite dans un rictus et le sourire plaisantain "Pourquoi s'entoureraient-ils de gardes sinon ?"

Puis il se re-installe sur la chaise de façon très droite et distinguée, comme à son habitude. Il se tut un moment puis il reprit.

"Maintenant, je pense qu'il serait avantageux et je pense pouvoir parler au nom de la princesse Celestia; Que nos deux nations travaillent en commun pour débusquer et donner une bonne leçon à ces canailles ! Cela contribuera à un rapprochement entre nos deux pays et aussi à une fin rapide et passifique à cette situation. C'est du moins la philosophie que je défend. Quant à votre discours de tout à l'heure, ne vous excusez donc pas. Au contraire ! Cela m'a rappelé mon enfance, ma Cossackia natale !" Dit-il avec une pointe de nostalgie.