La forêt des chants, sombres ou clairs [Poèmes]

Le masque de l'ombre (Remastérisé, je mettrais peut-être l'original; les paroles sont faîtes pour être chantées...je crois. Ce n'est pas vraiment un poème, a part les rimes, je ne sais plus trop X) Poème sombre, bonne lecture)

Je ne vois que l'ombre et l'infini
Je ne ressent que la douleur dans la nuit.
Les voix de la conscience sont plus fortes que le coeur et l'esprit.
Et peut-être que quelque part, je suis partit.
Je n'étais qu'à la frontière de minuit.
J'étais encore bien loin de cette lumière qui luit.
Elle est presque à portée de main.
Malheureusement elle s'enfuit au matin...
Je me suis mis à aimer les ténèbres.
Ne serait-ce que pour écouter ma marche funèbre...

Lumière dehors! Chaos derrière mon masque!
L'imagination, inspiration, me protégeant servant de casque.
Mes yeux ne voient plus que le noir du chemin.
Quelque part je suite tombé en plein milieu de mon destin...
La lumière s'écarte de moi, bien loin.
Et je n'ais pas voulus tourner les talons.
Je ne demanderais, jamais le pardon.
J'irais m'enfermer dans mon bastion.
De ténèbres et de solitude, dénué de toute raison...

Je ne sais toujours pas ce qui m'as pris.
Peut-être que ma folie m'a maudit.
Je ne sais plus, qui je suis...ce que je suis...ce que je pense...ce que je vis...
Car je ressent en moi comme une maladie.
Un destin tragique que je ne peux éviter.
Un feu chaotique, impassible et attiser
Par
Le but sombre que je poursuis et poursuivrais.

J'épuise alors tout ce qui est enfermé...
Tout ce que j'ai pu entretenir...
Colère et Haine.
Peur et Détresse.
Tristesse et Haine.
Tout ce qui n'est pas sortit.
Tout ce qui est resté enfouit.
Je ne ressent plus rien, une part de mon âme s'est enfuit.
Elle a préférée rester dans la lumière.
Moi je m'engouffre, sous la terre.
Sur ce chemin de sang qui s'offre à moi.

Je suis mon destin, sans me retourner.
Il n'y a plus pour moi, moyen de s'échapper.
Jamais plus je ne me mettrais en émoi.
J'oublierais la signification du mot "aimer".
Je laisse, tout derrière moi:
Gentillesse, amour et bonté.
Finalement c'est une fin en soi.

Je ne montrerais jamais ce que j'ai enfermé.
Je garderais tout ce que je laisse échapper.
Pour me constituer le masque.
Qui recouvrira à jamais mon visage.

Une fille à sa fenêtre ( Je devais être en 6ème, je crois. Poème gris, bonne lecture)

Une fille à sa fenêtre.
Qui regardait au loin la plaine.
Ressentait le parfum des Hêtres,
Et celui des plantes sereines.

Les nuages,le ciel et la terre,
Admiraient ses yeux d'un bleu froid.
A en faire pâlir la mer!
Elle me vit, et mon coeur sombra...

Mais, cruel destin de vie.
J'étais né dans le mauvais Pays.
Et moi, avec ma maladie.
Jamais je ne connus sa vie...

Mais loin d'elle et de son amour,
Tous mes rêves d'Elle étaient de l'or.

Mais trop tard sur ce lit de mort,
Je m'endormis...
...et pour toujours.

Mélodie (encore un poème gris)

Mélodie,
Mélodie,
Plus du tout tu ne luis.

Mélodie,
Mélodie,
Etoile dans l'infini.

Mélodie,
Mélodie,
Tu n'es plus aujourd'hui...

Mélodie,
Mélodie,
Pourquoi es-tu partie?

Papillon de Nuit (Un des rares poèmes neutres)

Papillon de nuit,
Voletant sans bruits.
Papillon de nuit,
Aux ailes bleues claires.
Papillon de nuit,
Brillant comme un éclair.
Papillon de nuit,
Recouvrant la terre.

Tu me fais peur.

Eyup